Bon voila, comme dirais Julien ça n’est pas beaucoup plus intéressant que l’histoire d’un gars qui se coiffe dans le noir, mais j’ai été me faire couper les tifs (sans eau chaude dans la douche, c’est super chiant a garder propre le cheveux long):

Bilan: 35 Rs (soit 60ct d’€), et des belles frayeurs quand le coiffeurs continuait à me couper alors qu’il détournait la tête vers le match de criquet…

(sur la photo de gauche je mangeais un gâteaux… interressant isn’t it?)

Olivier m’a montré un site génial qu’il a trouvé je ne sais plus comment ce WE: c’est hungry bangalore.

choisissez votre quartier, votre style de restos, votre resto, et après commandez à manger (C très simple), puis choisissez l’heure de livraison.

(genre il est 16H au boulot, vous pouvez commander votre repas du soir sur le net, il sera livré à 21H par exemple…)

Enjoy

et Bonne appétite (accent anglais inside)

“Des explosions quasi-simultanées dans trois villes du nord de l’Inde, Lucknow, Bénarès et Faizabad, toutes situées dans l’Etat d’Uttar Pradesh, ont fait au moins dix morts, rapporte la police.

Les explosions se sont produites à chaque fois près d’une salle de tribunal. Trois personnes ont été tuées à Faizabad et sept autres à Bénarès.

Les autorités ont imputé ces explosions à des groupes “qui cherchent à répandre la terreur dans le pays”.

Lucknow est la capitale de l’Uttar Pradesh et Bénarès un célèbre lieu de pèlerinage hindouiste où trois attentats à la bombe ont fait 15 morts l’an dernier.

Faizabad est proche d’Ayodhya, un autre sanctuaire hindou théâtre de vives tensions avec la communauté musulmane.”

[ l’express ]

Bangalore est officiellement un prochaine cible de ces attentats, à cause de son infrastructure, et de ses sièges de multinationales…

espérons ne plus être là quand ça pètera… etespérons que ça ne pète pas surtout !

j’en ai complètement marre d’un truc au “bureau”: les fumés toxiques !!

Je m’explique: ici quand on a plus besoin d’un truc, on le jette par terre, et plus on jette des choses par terre, plus ça fait des gros tas de choses inutiles, et qu’y a t’ il de plus inutile qu’un chiffon usagé imbibé d’huile de vidange?

Dans ma boite, au minimum tous les 2 jours, on brule les tas de déchets un peu partout autour des batiments, et la composition de ces tas de déchets va du sac en jute, auw feuilles mortes, en passant par tous les résidus brulable qui peuvent provenir d’un atelier de mécanique, y compris les chiffons imbibés d’huile de vidange…

Ce qui occasionne bien sur des fumés noirs et malodorantes… qui ne manque pas de venir remplir les bureau… ce qui ne semble gêner personne à par moi…

enfin bon!!! on fera avec encore 1 mois et demi !

Hier comme nous n’avions rien de spécial à faire avec Julien, nous avons été faire un peu de shopping…

c’est  à cette occasion que j’en ai profité pour m’acheter ceci:

Le maillot de l’équipe d’Inde de cricket…

Avec ça, tout le monde vous dit bonjour dans la rue, les animaux s’écartent à votre passage, les rickshaws vous conduisent gratuitement, les arbres vous sert la main, et les nuages écrivent votre nom dans le ciel…

Et le must c’est au boulot!!!

trouvé sur le net par ma Moman:

Un Indien se marie à une chienne pour chasser une malédiaction.

Un paysan indien a épousé une chienne dans l’espoir de chasser ce qu’il croit être une malédiction depuis qu’il a lapidé il y a quinze ans deux chiens, a rapporté la presse locale.

L’homme de 34 ans, identifié sous le nom de P. Selvakumar de l’Etat méridional du Tamil Nadu, est convaincu d’être poursuivi par le mauvais sort depuis qu’il a tué les deux canidés il y a 15 ans dans sa rizière et qu’il a accroché leurs cadavres à un arbre.

A l’époque, quelques jours après son opération punitive, il éprouve des difficultés à parler, se retrouve malentendant et incapable de marcher. Les médecins n’y trouvent aucune explication scientifique, mais un astrologue assure au paysan que les esprits des chiens défunts sont revenus le hanter et lui ont jeté un sort. La malédiction ne prendra fin que si l’homme épouse une chienne, lui dit alors le diseur de bonne aventure.

Après avoir longtemps cherché “la mariée idéale”, Selvakumar finit par jeter son dévolu sur une chienne bâtarde de quatre ans, Selvi, qui lui avait été présentée par un ami. Le mariage hindou a eu lieu dimanche dans un village du Tamil Nadu. Selvi était vêtue d’un sari et ornée de fleurs. Les femmes du village du district de Sivagangawas ont ensuite emmené la chienne au temple où un prêtre hindou a prononcé le mariage religieux.

D’après la presse locale, Selvi a quand même tenté de s’échapper avant d’être rattrapée et ramenée dans les bras de son “mari”.

“Le chien sert juste à éloigner la malédiction. Après cela, Selvakumar prévoit de se trouver une véritable épouse”, a promis l’un de ses amis.

En discutant avec Julien, on en vient d’accord à 100% sur le point suivant : les Indiens sont d’un calme a faire pâlir maître Yoda…

Par exemple, lorsque vous êtes en train de faire la queue au petit supermarché du coin, et que le caissier aura passé 10 minutes pour essayer de faire lire le code barre d’un unique achat à sa caisse automatique, et qu’il décidera enfin de se mettre a taper le code à la main pour ensuite pouvoir sélectionner dans une liste l’exacte bonne catégorie de riz en fonction du poids, de l’heure de la récolte et du l’âge du capitaine ; et bien personne ne sourcillera (pas même vous après un certains temps), quand le client concerné sortira sa carte toute flambante de l’International Bank Of India pour régler les 28Rs de l’article, et que le caissier ira à l’autre bout du magasin pour passer la carte dans la seule machine opérationnelle, qu’il reviendra à sa caisse aussi rapidement qu’un gamin qui va à l’école le jour de la rentrée, pour y lancer le paiement ; et vous ne bougerez toujours pas quand il retournera à la machine qui lit la carte pour imprimer le reçu bancaire…

Mais le top du top, est que même pas l’ombre du nuage d’un germe de début d’animosité ne pointera quand après 10 minutes passées a attendre votre tour pour un kg de riz, un vieux arrivé de nulle part, vous passera devant le bras tendu vers le caissier, et un billet à la main, et que le caissier commencera a traiter ses articles à lui plutôt que les votre…

Les Indiens ont vraiment un don pour encaisser les pires situations avec un calme absolue, à tel point que je m’imagine souvent quand je vois certaines situations, quelle pourrai être la réaction d’un Français dans la situation.

Hier soir, par exemple, alors que je me rendais manger chez Julien en rickshaw, le conducteur à d’un seul coup, et pour éviter un nid de poule profond comme le gouffre de Padirac, éffectué un écart sur la gauche d’environ 1 mètre, et ce a pleine vitesse, décrivant ainsi une parabole dont le sommet se trouva juste être à la hauteur d’un piéton qui attendait pour traverser…

Ce dernier a donc du se compresser à vitesse grand V contre une voiture garé derrière lui pour que mon rickshaw ne lui passe qu’à 5 cm…

Tout ce qu’à trouver à dire cet homme sur le coup de la colère, n’a été qu’un fébrile « wow », l’air de dire, « je n’suis pas très content sur ce coup là »…

J’ai alors tout de suite imaginé un français à qui on ferai un coup comme ça à Paris ou ailleurs, à la place de ce « wow », le piéton aurai tout d’abord commencé à insulter copieusement le chauffeur en faisant des gestes de sémaphore et en hurlant à s’en faire pèter les cordes vocales, et voyant que ça ne servirai a rien, et qu’après tout il n’y a plus rien a faire, et qu’il est saint et sauf de toute façon, il se mettrai à prendre toute la rue a témoin de sa mésaventure, et en parlerai encore 3H après à ses amis…

Mais ici ce genre de chose est tellement « normale » que les gens restent calmes dans ce genre de situation.

Une autre chose qui m’a impressionné aussi, est quand nous étions sur l’autoroute dimanche dernier, et qu’une moto avec évidement 4 passagers dessus à déboulé en contre sens avec un air tout a fait serein de la part du conducteur, et que tout les voitures qui roulaient dans le sens normal de la circulation, on très calmement évité la moto en se déportant de côté, mais encore une fois sans râler, et sans se stresser pour ça…

Alors maintenant je ne sais pas si ce calme que j’ai pu acquérir face à ce genre de situation je ne vais pas très vite le perdre en rentrant en France, mais parfois je me dis que ça fait du bien de laisser couler les choses, et de se dire qu’après tout ça n’est pas si grave que ça d’attendre 2 mois de plus pour de l’eau chaude dans la douche !!

Mercredi soir, nous (Julien, Rohit et moi même) sommes partis direction Pondi.

Première épreuve, trouver notre bus: attente des billets qu’on devait avoir d’un gars qui connaissait un gars… on lesa finalement eu a 21H35, pour un départ théorique du bus a 21H30.

Ensuite il a fallu trouver le bus sur un espace de 500m par 500 m, rempli à la gueule de bus de toutes sorte.

après 1H de recherche de notre bus, qui devait déja être parti dpuis un moment je rappel, on nous dit qu’il n’est pas encore là !!!!

on fini par monter dedans sur les coups de 11H et partir.

notre bus n’était pas un volvo deluxe climatisé: ça aurai été bien trop facile… c’était un bus gouvernemental semi deluxe sans clim ni sièges rabatable.

on s’assoie, l’allée centrale se remplie de gens qui vont rester debout pendant le trajet, et c’est parti pour…. 7 Heures de route!

un Lexomil, et Chalo!

de petit matin arrivée à Pondi… un petit mot sur Pondichery:

Pondicherry est une petite ville du Tamil Nadu qui a été acheté en 1673 par la compagnie Française des Indes orientales, et qui en a fait petit à petit un comptoir Français qui en fera un pôle majeur des relations commerciales Franco-Indiennes.

Nous arrivons donc vers 6H du matin, et nous allons sur le bord de la plage, ensuite prendre le breackfast, louer des motos, et enfin rejoindre Marie et Fanny, les deux filles qui nous ont gentillement hébergé ce WE.

sur les coups de 11H, nous allons fêter Diwali chez un ami Indien de nos hôtes:

allumage de pêtards, repas de fête…

puis l’après midi, direction aurobeach: du sable fin, une eau a 32°C (poisson thermomètre à l’appui), bref du bohneur dans le golfe du Bengale…

le soir je me rappel plus, mais le lendemain direction Auroville:

petite citation Wikipédia: “Auroville (La cité de l’Aurore) est située à une dizaine de kilomètres au nord de Pondichéry dans le Tamil Nadu en Inde. Cette ville a été créée par Mirra Alfassa (Mirra Richard), plus connue sous le nom de La Mère, compagne spirituelle de Sri Aurobindo, penseur indien de l’homme nouveau. Elle a pour vocation d’être « le lieu d’une vie communautaire universelle, où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités ». ‘’

Bon plus concrètement c’est un peu un village des schtroumpf construit tout autour d’une grande balle de golf dorée (le Matrimandir, considéré comme l’âme de l’endroit par La Mère)…

Aucunes appartenances, une communauté « ouverte à tout terrien », mais en fait une communauté plus fermé que le club des 6.

Le soir soirée dans un bar de français, avec pleins de Français.

Le lendemain 30 km de route sur nos monstres de puissance (des 150 cm cube ^^), pour trouver une plage sur une mini île à laquelle on a accès en bateau.

Le soir petite soirée tranquile (surtout après celle de la veille), et le lendemain : retour à BAN’LORE…

Voici quelques photos…

pour une autre version du réçit du WE

Voici Rohit, un indien de 21 ans étudiant en droit (je connais un futur layer maintenant… même 2 en fait), super sympa, Julien l’a rencontré par l’intermédiaire d’un pote de Chine je crois, enfin Bref, il nous fait découvrir ce que font les jeunes de Bangalore (enfin ceux qui ont un peu d’argent quand même), il nous présente du monde, et en plus: il parle parfaitement l’anglais.

On part donc tous les trois (Rohit, Julien et moi)  demain soir pour Pondichery pour y passer Diwali jusqu’à dimanche prochain.

Des news lundi  si le net veut bien fonctionner normalement !